Que nous apprend l'Histoire ?

Flash Marchés Financiers

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La visibilité est réduite.

Gardons à l’esprit que nous sommes en train d’écrire l’histoire donc il est périlleux d’échafauder des scénarios, tant les hypothèses sont fluctuantes et les informations à prendre avec prudence. Cette crise contribue à une hausse du prix de l’énergie et des matières premières à un moment où l’inflation dans les principaux pays atteint déjà des nouveaux points hauts. Il convient donc de surveiller les développements dans les prochains jours car la situation reste instable et la liquidité du marché pourrait vite s’assécher à nouveau, a fortiori, après des années de solides performances qui pourraient, dans le cas d’un environnement plus adverse, conduire les investisseurs à réduire leur exposition aux actifs risqués.

La flambée des prix du pétrole et du gaz en Europe aura un impact immédiat sur des taux d'inflation déjà très élevés. Dans le même temps, les effets des sanctions, à la fois directement et par le biais de la confiance des consommateurs et des entreprises, rendront difficile la ré-accélération de la croissance économique et l'augmentation des bénéfices des entreprises aussi rapidement que pendant la pandémie de Covid.

À l'origine, nous pensions que la baisse des multiples de valorisation, due au resserrement monétaire, serait plus que compensée par une hausse de la croissance des bénéfices des entreprises, ce qui se traduirait par des gains modestes pour les actions cette année. Toutefois, ces prévisions reposaient sur l'hypothèse d'un fort rebond économique. Les événements en Ukraine rendent ce scénario optimiste de plus en plus improbable. Au contraire, le risque de récession, notamment en Europe, est désormais important. Notre analyse montre que lorsque le prix du pétrole grimpe de 50 % au-dessus de la tendance, les récessions ont tendance à suivre avec un court décalage. Ainsi, étant donné les risques évidents de baisse de la croissance et les taux d'inflation élevés qui laissent une marge de manœuvre limitée, voire nulle, pour la stimulation de la politique monétaire, nous pensons que la baisse sur les actifs à risque est justifiée.

Que nous apprend l’histoire ?

D’une manière générale, la panique boursière engendrée par les événements géopolitiques est de courte durée. En étudiant les événements marquants impliquant les Etats Unis depuis 1941 (de Pearl Harbor à la Guerre en Irak, en passant par le 11 septembre) on observe que :

Sur une vingtaine d’événements étudiés, la baisse du S&P 500, principal indice américain a été de 5% en moyenne. (Rappelons que l’économie américaine pèse toujours plus d’1/5 de l’économie mondiale.)

Ainsi : Dans 58% des cas, le S&P 500 affiche une performance positive 3 mois après l'événement déclencheur.

Dans 67% des cas, il affiche une performance positive à 6 mois. Dans 75% des cas, l'indice est positif à 12 mois.

Une panique relativement éphémère, donc.

Quelles règles à retenir pour votre épargne ?

Ne jamais paniquer ! Eviter de laisser le court terme prendre le dessus : les décisions prises sous le coup de l’émotion sont rarement les bonnes. Les marchés ont toujours un temps d’avance : lorsque le pessimisme est total, le point de retournement est généralement proche. Encore et toujours, pour éviter les déconvenues, pensez diversification, (géographique, sectorielle, etc…).

Pour les chiffres et la version PDF, voici le lien de notre dernier flash

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